XXIII : La partie de tennis

Vers la fin du mois mai, Camille et Nicolas s'étaient accordés une semaine de congés dans une résidence de vacances du sud de la France. Ils occupaient leur temps entre balades, repos et activités sportives proposées par l'établissement. En cette fin de matinée ils avaient réservé un cours de tennis. Il était situé un peu à l'écart, non loin du chemin des douaniers, entouré d'une haie afin de le préserver un peu de la chaleur estivale.

  - "Allllez, dépêche-toi, je suis habillée" s'écria Camille en trépignant.

Nicolas sortit de la salle de bain et regarda son amie.

  - “Tu es toujours aussi mignonne en petite sportive." Dit-il en lui souriant.

 Elle monta sur les pointes de ses Stan Smith et fit tournoyer sa petite jupette blanche dévoilant une petite culotte bleue assortie à son polo.

  - "Tu essayes de me déconcentrer mais ça ne marchera pas! Tu vas perdre, ma vieille!"

   - "C'est que qu'on va voir! Et je ne suis pas vieille!" Dit-elle en lui tirant la langue.

Il prit le sac avec les raquettes et donna une claque sur sa jupe.

  -  "En route, Martina!!"

Ils firent les 5 minutes de route gaiement en se lançant des petites piques amicales et arrivèrent devant le cours.

  - "Estime-toi heureuse avec cette haie on ne verra pas la fessée que je vais te mettre!"

Camille, légèrement troublée, ouvrit la porte et entra sur le terrain, suivie par Nicolas qui déposa le sac sur un banc. Tous deux commencèrent à échanger quelques balles pour s'échauffer.

 Camille était assez perfectionniste, elle acceptait l'échec mais il fallait qu'elle donne le meilleur d'elle-même. Et là, visiblement tout ne se passait pas comme elle avait prévu, elle commença à pester contre elle-même.

  - "Non mais tu es nulle, motive-toi!"

  - "Calme-toi lapin, on n'est pas à Wimbledon!"

Elle lança un regard noir à son chéri et se ressaisit un temps. Elle loupa de nouveau quelques balles et, énervée, en envoya une promener par-dessus la haie. Nicolas sortit la chercher et revint avec la balle.

  - "Je ne te redirais pas une troisième fois, Camille, la prochaine fois que tu t'énerves pour rien je te donne une fessée ici sur le terrain. On est là pour s'amuser!"

Calmée par cette menace, ils reprirent la partie sans heurts. Ils firent une petite pause pour boire et décidèrent de faire un petit match pour les 15 minutes restantes. Devant "l'enjeu", Camille retomba légèrement dans ses travers et l'idée de recevoir une fessée là ici tout de suite maintenant commençait à l'exciter et l'effrayer à la fois. Bien sûr depuis cette première fessée reçue en extérieur au bord du lac elle en avait reçu quelques autres, mais à chaque fois ce sentiment d'être vraiment punie comme une sale gamine l'emplissait d'une délicieuse honte. Perdue dans ses pensées, elle manqua un point facile sans rien dire. Nicolas le remarqua et sourit. Camille remporta le premier jeu mais Nicolas galvanisé par ce double enjeu haussa son niveau de jeu, après plusieurs points accrochés elle mit deux balles faciles dans le filet. Elle rattrapa la dernière revenant vers elle, se crispa, inspira, ferma les yeux et l'envoya en l'air d'un fort coup de raquette. Quand elle les rouvrit, elle vit Nicolas marcher calmement vers elle. Elle resta ainsi, incapable de bouger. Il lui prit la main sans dire un mot et l'entraina vers le banc. Il s'assit en regardant Camille qui baissa les yeux et glissa ses mains sous sa jupe.

  - "Je t'avais prévenue, Camille."

Il insinua ses doigts sous l'élastique de sa petite culotte et la fit glisser jusqu'à ses genoux puis il l'allongea sur ses genoux et releva sa jupe. Un tourbillon d'émotions virevoltait dans tête, la honte de se retrouver ainsi dehors punie à 30 ans passée, une douce excitation, la peur d'être entendue, aperçue… Elle fût rassurer par ce dernier point, où de sa position, elle vit qu'on ne pouvait pas la voir. Une première claque la sortit de ses pensées, la fessée était donnée sur un rythme régulier couvrant toute la surface de ses fesses du bas des reins au haut des cuisses. Les coups étaient dispersés avec une sévérité raisonnable, chauffant et teintant progressivement ses deux globes d'une belle couleur rouge. Tous les sens de Camille étaient en éveil, ses yeux vissés sur ses baskets et sa culotte qui descendait progressivement, la douleur de ses fesses qui se diffusait dans son entrejambe, le bruit des claques qui venaient rompre le chant de la garrigue et soudain elle entendit au loin des bruits de pas… Ses joues devinrent aussi rouges que ses fesses, son cœur et sa respiration s'accélérèrent, elle ferma de nouveau les yeux… Elle ne remarqua même pas que la fessée avait cessé. Elle reprit un peu ses esprits en sentant Nicolas lui relever les jambes pour lui retirer complétement sa culotte. Il lui passa la main dans les cheveux.

 

  - "Relève-toi, tu auras un petit complément en rentrant à l'appartement." Lui dit-il doucement.

Il l'aida à se relever et lui sourit. Camille légèrement chancelante, s'assit précautionneusement sur le banc pendant qu'il rangeait les affaires. Elle se rendit compte que la situation ne l'avait pas laissée indifférente… Il revint vers elle.

  - "Je peux avoir ma culotte, s'il te plait ?" Lui demanda-t-elle d'une petite voix.

  - "Tu n'en as pas besoin pour l'instant."

Ne lui laissant le temps de contester il la prit par la main et enfila la culotte dans la poche de son short. Ils firent le chemin du retour en silence, Camille, tenue comme une enfant, marchant légèrement en retrait tout en tenant sa jupe de peur que son derrière puni ne soit dévoilé.   Ils arrivèrent dans l'appartement et il l'emmena directement dans la chambre. La tenant toujours par la main il s'assit sur le lit et elle se retrouva dans la même position qu'elle avait 10 minutes auparavant. Il releva de nouveau sa jupe, le rouge de ses fesses s'était légèrement estompé et il constata aussi l'effet que cette fessée lui avait procuré. Il hésita un instant à passer à d'autres jeux mais reprit :

  - "J'espère que tu as honte, Camille. Te retrouver déculottée, dehors, comme une sale gosse. Mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même, je t'avais prévenue. Il faut apprendre à te maîtriser et pas te comporter comme une enfant, quand on envoie promener des balles volontairement dehors comme une gamine en colère, on est punie comme telle. J'espère que ça te servira de leçon!"

Bien qu'elle ait un peu provoqué la situation, les mots de Nicolas résonnaient dans sa tête, procurant comme à chaque fois chez elle cette étrange sensation d'être honteusement et délicieusement punie, prise en charge. La fessée reprit sur le même rythme régulier que la précédente, son derrière avait retrouvé une belle couleur rouge qui tirait maintenant vers l'écarlate. Camille se trémoussait, elle sentait son sexe devenir de plus en plus humide et sa respiration s'accélérer progressivement. Il marqua une pause et effleura du bout des doigts le derrière brûlant de sa belle. Il passa sa jambe au-dessus de l'une de celle de sa chérie la forçant à s'ouvrir légèrement. Il lui attrapa la main et se mit à la claquer fortement et lentement en plein centre débordant légèrement sur son périnée. Chaque coup ébranlait un peu plus Camille qui sentait la douleur et la chaleur se diffuser dans son bas ventre, elle serait de plus en plus la main de Nicolas. La voyant proche de sa limite il accéléra le rythme et sentit quelques instants après sa belle se raidir puis de relâcher et éclater en sanglot. Il relâcha son étreinte et Camille, vidée, se laissa glisser au sol pour retrouver ses esprits. Il s'agenouilla à ses côtés et lui caressa doucement le visage pour essuyer ses larmes en lui souriant. Il la serra ensuite contre lui en lui frictionnant les fesses.

  - "On va aller te rafraîchir, tu es trempée." Lui dit-il sur un ton doux et réconfortant.

Camille hocha la tête en souriant.

Il lui retira ses baskets et ses chaussettes puis elle l'assista en levant les bras pour retirer son polo. Il l'aida ensuite à se relever lui ôta sa brassière de sport et fit glisser sa jupe à ses pieds. Elle l'enjamba gracieusement et tenta de regarder ses fesses.

  - "C'est bien rouge!" dit-elle sur un ton mi dépité mi satisfait.

Il lui prit la main et l'amena dans la salle de bain. Il fit couler un fond d'eau, pendant que Camille poursuivait son inspection fessière dans le miroir.

  - "Grimpe dans la baignoire et sois sage si tu ne veux pas que ça devienne plus rouge! Ça pourrait être gênant pour aller à la piscine!"

Elle rougit et rentra dans la baignoire en bougonnant un peu. Il prit la douche et passa de l'eau sur le corps de sa belle puis mit un peu de gel douche et se mit à la savonner, ses jambes, son dos, ses bras, sa poitrine.

  - "Ecarte un peu les jambes, d'après se que j'ai vu cette zone à besoin d'un nettoyage plus approfondi!"

"Maiiis" répondit-elle en baissant la tête comme pour regarder.

Il lui nettoya méticuleusement son entrejambe et termina par ses fesses rouges. Il la rinça ensuite et fit couler un peu d'eau fraîche sur ses fesses. Il l'aida à sortir et la sécha. Il lui reprit la main et la guida dans la chambre. Il s'assit de nouveau sur le lit et fit basculer Camille sur ses genoux.

  - "Et mais j'ai été sage dans le bain!" s'écria-t-elle.

Elle sentit alors de la crème tomber sur ses fesses.

  - "Aaaaaah oui c'est bien ça! Je veux aller à la piscine moi!"

  - "Rho tu pourrais y aller avec tes fesses rouges, tout le monde verrait que tu es une sale gosse!"

  - "Vilain!" s'exclama-t-elle.  

 

Il lui donna une petite claque pour l'inviter à se relever.

  - "Je t'habille, je me change et on va manger! Ça m'a donné faim tout ça et si je te laisse faire on arrivera à l'heure du goûter!"

Dans d'autres circonstances elle aurait sans doute râlé un peu pour recevoir un petit complément mais les émotions l'avaient un peu fatiguée et elle commençait à avoir le ventre qui gargouille. Elle aida donc Nicolas à lui enfiler sa petite culotte, une légère robe fleurie et sa paire de sandalette. Une fois prête elle lui déposa un bisou enfantin sur la joue comme pour le remercier. Il se doucha et changea rapidement et tous deux partirent déjeuner main dans la main.