XXV : Le prie-Dieu

 

 

Camille aimait chiner ; trouver l’objet, le vêtement original. Un petit plaisir auquel elle s’adonnait depuis des années. Elle avait lié des liens d’amitiés avec un petit antiquaire du quartier qu’elle visitait régulièrement ne serait-ce que pour s’imprégner du charme désuet de certaines pièces. Elle y avait déjà fait de belles trouvailles, une cravache Hermès, quelques ouvrages de Curiosa qui l’avaient amenée à se confier sur son goût pour la fessée et les jeux de domination.

Cet après-midi, Camille qui était partie un peu plus tôt du travail décida de faire une petite halte chez son ami.

  - " Ah Camille! Tu tombes bien!" dit-il en l'attrapant par la main et l'entrainant dans la réserve du magasin.

  - " Quel accueil!" s'exclama-t-elle.

  - " Regarde, Benjamin et moi sommes partis chez ses parents en Touraine ce week-end, et tu sais comment sont les antiquaires, toujours l'œil aux aguets! Regarde ce que l'on a déniché!"

Il retira, d'une manière théâtrale, le drap qui recouvrait le meuble, dévoilant un prie-Dieu. D'époque Napoléon III, il présentait une structure avec une belle patine ébène, le dossier était orné de plusieurs barreaux finement travaillés, l'assise était recouverte d'un velours rouge rappelant les chaises de l'opéra Garnier qui se retrouvait également sur le haut du dossier. La chaise n'était ni trop haute ni trop ostentatoire pouvant parfaitement s'intégrer à un intérieur contemporain. Camille sourit, caressa le meuble et l'observa sans rien dire. Elle l'essaya dans diverses positions sous le regard amusé de son ami.

  - " Vu ses dimensions, on pense qu'il devait appartenir à une jeune fille mais on ne sait hélas rien de sa provenance. Je pense qu'il serait très bien dans ta chambre à la place du petit banc."

  - " C'est vrai qu'il serait parfait! Mais il ne faudrait pas que cette merveille me coûte la peau des fesses, quoique!" dit-elle en rigolant.

Tous deux s'engagèrent dans d'âpres négociations et il fût finalement convenu que Thomas reprendrait son banc et qu'elle n'aurait qu'à débourser une centaine d'euros.

Benjamin vint faire l'échange le mercredi suivant.

  - " Amuse-toi bien!" lui dit-il en lui faisant un clin d'œil.

Camille rougit et ils se quittèrent. Se dirigeant vers la chambre, elle s'arrêta devant le miroir, baissa sa petite culotte et regarda ses fesses désespérément blanches et ce depuis trop longtemps à son goût. Pour des raisons professionnelles, Nicolas et elle avaient été séparés pendant 15 jours tant et si bien que sa dernière fessée remontait à plus de trois semaines… Elle décida que ça avait assez duré et élabora un plan pour accueillir son chéri qui ne devait pas tarder… Elle ôta délicatement tous ses vêtements et se sourit dans le miroir, satisfaite d'elle-même. Elle déposa négligemment ses ballerines devant la porte d'entrée puis comme pour tisser un chemin vers la chambre le reste de ses habits. Elle alla ensuite prendre une douche, rentra dans la chambre et s'agenouilla, nue, sur le prie-Dieu.    

Jeune fille retirant sa culotte (girl removing her panties)

 

  - " Un excellent achat!" dit-elle à voix haute.

Elle resta ainsi quelques instants, perdue dans ses pensées, sentant son sexe s'humidifier peu à peu. Elle y porta un doigt, regarda l'heure et décida de se relever. Pour donner une ambiance plus solennelle, elle tamisa la lumière, alluma quelques bougies, fit brûler de l'encens et mis un peu de Bach en fond sonore puis vint reprendre sa place baignant désormais dans un doux clair-obscur. Quelques minutes plus tard elle entendit la clé tourner dans la porte.

  - " Camille!" dit-il en manquant de trébucher sur les chaussures.

  - " Camille, mais qu'est-ce que c'est que ce bazar!" dit-il en ramassant les ballerines et la paire de collants.

Il déposa ses affaires sur le canapé et prit un verre d'eau.

  - " Camille, c'est comme ça que tu m'accueilles? Tu cherches peut-être une fessée!" renchérit-il d'une voix malicieuse.

Il se rendit vers la chambre, ramassant les effets semés sur le chemin et y trouva Camille, nue, agenouillée en pénitente sur le prie-Dieu. Elle se tourna vers lui et sourit. Il déposa les affaires sur lit, et l'embrassa langoureusement. Il glissa ensuite une main sous son ventre et de l'autre commença à lui caresser les fesses alternant avec des petites claques, glissant parfois ses doigts vers l'intimité sa belle offerte.

  - " Très joli meuble, je crois qu'il va bien servir vu ton comportement, Camille!"

Jeune fille nue à genoux sur une chaise (naked girl kneeling on a chair)

 

  - " C'est ce que je me suis dit!" lui répondit-elle avec un air mutin.

 Il lui donna une série de grandes gifles faisant prendre à son derrière une belle teinte rose puis se dirigea vers l'armoire et y prit un long ruban de satin dans lequel il découpa 5 morceaux. Il lui attacha les poignets aux barreaux prenant bien soin de ne pas trop serrer et fit de même avec ses chevilles. Avec le dernier ruban il lui attacha les cheveux en une sorte de tresse avant de reprendre son ballet de caresses, faisant glisser ses mains de sa nuque à sa plante de pieds tout en dispersant des claques plus ou moins fortes sur ses fesses. Il poursuivit ce petit jeu pendant une dizaine de minute, faisant doucement monter la température de sa belle. Il marqua une pause et sortit de l'armoire le sac à jouet. Camille lui sourit timidement à la fois ravie mais toujours un peu inquiète dans ses moments. Il lui banda les yeux, l'embrassa dans la nuque et lui chuchota à l'oreille je reviens vite mais tu ne seras pas seule.

  - " Pas seule?" lui répondit-elle un eu circonspecte.

Pour seule réponse elle sentit ses doigts se glisser dans son sexe bien lubrifié par les précédentes émotions, il y fit quelques va-et-vient et y inséra le fameux œuf vibrant qui lui avait déjà coûté quelques mésaventures.

  - " Ok google fait vibrer Camille!"

  - " Oh toi, toi tu es monstrueusement vilain!"

Il changea ensuite le disque optant pour les Walkyries de Wagner.

  - " C'est plus de circonstances!" dit-il en lui donnant une grande claque.

Camille déjà absorbée par les puissantes vibrations du jouet ne lui répondit pas, il quitta la pièce. Elle visualisa la situation dans laquelle elle devait se trouver, nue, entravée, le cordon d'un sex-toy dépassant de ses lèvres… Une douce honte commença à l'envahir, augmentant d'un cran son excitation elle se mit rapidement à jouir mais pas le temps de reprendre son souffle l'œuf infernal ne lui laissait aucun répit, elle essaye de se concentrer mais c'était peine perdue… Une deuxième vague de plaisir déferla bientôt la laissant haletante.

  - " Tu es belle quand tu jouis." Dit Nicolas qui s'était rapidement rafraîchi et était revenu.

Camille ne se sachant observée devint aussi rouge que le velours de la chaise. Il arrêta le jouet et le retira délicatement du sexe de son amie. Il la laissa revenir à elle en lui passant la main dans les cheveux et l'aida à boire quelques gorgées d'eau.

  - " Et si nous passions à une plus Sérieuse explication, Camille. Je vois que tu t'es donné beaucoup de mal pour recevoir cette fessée, il serait injuste que tu n'en sois pas récompensée! Quoiqu'une vraie punition serait de te laisser là comme ça en pénitente afin que tu réfléchisses réellement à tes actions et ton comportement et d'en demander l'absolution!"

  - " Je crois que nous savons tous deux ce qu'il en est de mon comportement et que je mérite d'être punie…" dit Camille d'une petite voix rapide, surprise elle-même par les mots qui sortaient de sa bouche mais la longue attente et le l'échaudement préliminaire avaient cassé quelques barrières.

   - " Bien" répondit Nicolas quelques peu décontenancé par sa réponse.

Il se rendit compte qu'après toutes ces années il n'avait pas encore fait le tour de Camille, il sourit et se mit à claquer en cadence la croupe de sa chérie. Il frappait raisonnablement fort du bas du dos au haut des cuisses couvrant toute sa surface fessière, donnant parfois une série plus appuyée au même endroit qui faisait se trémousser et gémir Camille. Elle commençait à se sentir vraiment bien, les tensions, la pression des dernières semaines s'évacuaient au rythme des coups. Des retrouvailles comme elles les avaient imaginées, en un peu plus coquin. Ses fesses étaient maintenant parées d'une belle couleur rouge. Nicolas cessa la fessée et retira le bandeau de Camille, il regarda dans les yeux et devina à son regard qu'elle en voulait plus. Il sortit la cravache de son étui et tapota doucement sa joue avec. Camille frissonna tout en baisant les yeux. Il commença par lui donner quelques coups sur la plante des pieds, cette punition qu'elle adorait détester. Son corps était pris de petits spasmes électriques à chaque coup mais attachée elle ne pouvait soulager sa douleur, elle se mit rapidement à pousser de petits cris. Il décida alors de se concentrer de nouveau sur ses fesses, il fit siffler la cravache en l'air puis donna un grand coup en travers son derrière meurtri. Camille serra les dents et encaissa stoïquement, il lui donna ainsi quelques cinglées dessinant de belles lignes plus foncées sur la mappemonde rouge. Elle serrait les poings et de la transpiration perlait sur sa nuque. Il déposa alors la cravache, glissa sa main sur le sexe trempé de son amie en dégageât le petit bouton, et s'y affaira avec une certaine fermeté. Elle fût vite prise d'un violent orgasme et s'écroula sur le dossier. Il massa tendrement son derrière écarlate avec un baume rafraichissant, le temps qu'elle reprenne ses esprits puis la détacha et la regarda.

Fille nue se frottant les fesses rougies par la fessée (naked girl rubbing her bottom after spanking)

 

  - " Ça m'a fait un bien fou, merci!"

  - " C'est sûr! Trois semaines sans fessée pour une sale gosse comme toi, ça doit être une éternité!"

Camille lui tira la langue en se relevant et se frottant les fesses.

Tous deux éclatèrent de rire et se dirigèrent vers le lit afin de finir de célébrer leurs retrouvailles.

Prie-Dieu

 


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