XXVIII - La Régression

 

En cette fin juillet, Camille s’ennuyait. Un impondérable professionnel de son chéri les avait contraints d’annuler à la dernière minute leurs trois semaines de vacances. Il lui avait proposé de partir seule ou avec une amie mais elle se refusait à cette option et toutes ses connaissances et sa famille avaient déjà leur programme estival bouclé. La première semaine se passa sans heurts, elle profita de ce temps pour faire des choses qu’elle n’avait pas eu le temps de faire dans l’année mais, une fois ses tâches accomplies, l’ennui commença à la gagner… Elle multiplia dès lors les enfantillages et autres petits dérapages dont elle avait le secret. Nicolas lui donna quelques fessées mais ,se sentant un peu responsable de la situation, il ne voulait pas trop la blâmer cependant une idée commençait à germer dans sa tête : la punir comme une véritable gamine avec tout ce que cela comprenait…

En ce début d’après-midi elle avait décidé de faire une balade au bois de Vincennes mais commençait à regretter son deuxième café et surtout de ne pas avoir pris ses précautions. N’ayant aucune envie d’interrompre sa promenade elle se mit à bougonner et poursuivit. Ne tenant plus elle s’arrêta et observa autour d’elle, l’endroit ne lui paressait pas assez sûr pour ne pas être et surprise de plus elle n’aimait vraiment pas se soulager dans la nature, elle passa la main sur ses fesses. Elle portait une épaisse culotte en coton ainsi qu’un short en matière éponge noir, elle regarda de nouveau aux alentours, hésita quelques instants et lâcha quelques jets d’urine dans sa culotte. Légèrement honteuse de la situation et surtout du fait que cela puisse se voir elle jaugea l’humidité de son entrejambe et conclut qu’elle pouvait encore y aller un peu. La chaleur envahit progressivement sa culotte ce qui la troubla quelques peu. Elle resta ainsi quelques instants, ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à ce type d’expérience lors de randonnées estivales. Elle n’avait jusqu’alors jamais été pincée… Elle frissonna à l’idée que Nicolas l’ait surprise ou l’apprenne et rebroussa chemin décidant de ne pas rentrer par le métro afin de croiser le moins de monde possible. Sa culotte mouillée rendait sa marche peu agréable et elle se sentait vraiment morveuse.


 

Arrivée, elle se dirigea directement vers la salle de bain. Elle termina son petit pipi et se déshabilla. Elle observa ses vêtements : son short était quasiment sec elle le mit dans la machine mais sa culotte était encore bien humide mais surtout une belle auréole se détachait sur le blanc du tissu ne pouvant faire ignorer ce qu’il venait d’arriver. Elle la déposa dans le lavabo, se doucha et partit s’habiller dans la chambre. Elle enfila une culotte propre, une jupe volante marine à taille élastique ainsi qu’un débardeur blanc à fines bretelles “petit bateau” assorti à sa culotte. Elle s’allongea sur le lit et s’endormit. Sa sieste terminée, elle s’octroya un goûter et se plongea dans la lecture de son roman.

Nicolas rentra vers 17h,  prépara du thé glacé qu’il échangea avec sa belle. Elle lui raconta sa journée omettant volontairement son petit moment d’ondinisme puis ils vaquèrent tous deux à leurs occupations.

– “Camille, peux-tu venir dans la salle bain une minute?”

Cette phrase résonna comme un coup de poignard dans sa tête, elle avait totalement oublié sa culotte mouillée dans le lavabo. Un sentiment de honte l’envahit, une honte qu’elle n’avait jamais autant éprouvé, elle sentit une vague de chaleur monter et la sueur perler sur sa nuque. Elle se leva machinalement, pensa un moment s’enfuir puis se dirigea lentement vers la salle de bain en regardant ses pieds, coupable.

– “Peux-tu m’expliquer ce que fais ta petite culotte dans le lavabo, Camille? N’a-t-on pas déjà eu une petite explication sur le fait de laisser trainer tes affaires n’importe où il y a quelques jours! Et surtout peux-tu m’expliquer pourquoi ta culotte blanche est à moitié jaune ?” dit-il en brandissant le sous-vêtement qui avait désormais séché.

Elle tournait ses doigts nerveusement dans son dos, incapable d’articuler le moindre mot.

– “Tu n’es pas malade au moins ?”

Elle secoua la tête de droite à gauche en guise de réponse.

– “Dans ce cas je te conseille de tout me raconter sinon tu risques d’avoir du mal à t’asseoir pendant une semaine!” dit-il en agitant la main.

Camille resta muette mais cette menace commençait à la libérer du poids qui pesait sur elle. Nicolas la prit par la main l’entraina vers la baignoire, lui baissa d’un coup sec sa jupe et sa culotte, la bascula sur ses genoux et commença à la fesser.

– “Ca va peut-être te rafraichir la mémoire, te délier la langue, t’apprendre à ranger tes affaires!” sermonna-t-il tout en s’afférant sur le derrière de sa belle.

Il frappait en rythme, raisonnablement fort, n’épargnant aucune zone du bas du dos au haut des cuisses, de droite à gauche. Une vraie bonne fessée de sale gosse comme il savait si bien les donner. La cuisson de ses fesses transformait progressivement sa honte, sa culpabilité en quelque chose de plus délicieux et elle commençait à s’abandonner doucement parfois rappelée à la réalité par de petites piques.

– “Tu vois Camille si tu te comportais comme une adulte responsable, je ne serais pas obligé de te punir comme une sale gamine! Et en plus maintenant tu mouilles ta culotte j’espère que tu as honte à ton âge! Je crois que tu mérites une punition spéciale dont tu vas te souvenir!”

Il ponctua cette dernière intervention d’une forte série de claques laissant sur son séant un beau rouge vif et la releva.

– “Bon alors je t’écoute! A moins que tu ne préfères que je recommence la fessée depuis le début!”

Il lui prit la main et constata qu’elle transpirait. Il lui dégagea alors les cheveux et lui sourit. Camille qui avait une petite idée sur cette punition spéciale, pour en avoir été menacée quelques fois, inspira un grand coup et lui raconta dans les détails son aventure forestière, une larme coula sur son visage, il l’assit sur ses genoux et elle lui avoua que ce n’était pas la première fois… Il lui caressa les cheveux et il se releva.

– “Tu es consciente que je ne peux pas laisser un tel comportement, faire pipi dans ta culotte à trente ans passés! Quel est la prochaine étape? Tu vas faire pipi au lit? Je rappelle que je dors avec toi! Alors tu vas la mettre à tremper et tu vas me rejoindre dans la chambre! Tu vas voir le sort que je réserve aux petites pisseuses!”

Il sortit de la salle de bain laissant Camille un peu déboussolée. Elle rangea sa culotte et sa jupe qui trainaient au sol, rinça celle souillée puis la mit à tremper. Elle regarda ensuite ses fesses qui avaient refroidies et repris une teinte plus claire et se dirigea vers la chambre, fébrile.

Elle franchit la porte et trouva disposée sur au milieu lit une grande serviette sur un oreiller, le tawse ancien qu’elle adorait détester tant sa brûlure était cuisante mis ce qui attira le plus son regard était la couche pliée sur la table de nuit et le tube de crème posé dessus. Elle s’en approcha comme attirée mais à la fois terriblement honteuse, si elle gérait plutôt bien son côté petite fille, sale gosse qui recevait des fessées, le port de couche était quelque chose d’assez conflictuel en elle, elle n’assumait pas encore le fait d’être totalement contrôlée et de se retrouver vraiment en situation de gamine. Elle y trouvait un aspect terriblement humiliant mais quand elle y pensait parfois c’était souvent avec une pointe d’excitation et de désir. Elle en avait déjà été menacée sans donner suite mais là elle était devant elle. Elle savait ce qui l’avait amenée là et elle ne pouvait et ne voulait plus reculer. Elle la saisit et se mit à rougir en la contemplant. Nicolas l’observa sans rien dire, il est de ses moments où il faut savoir se taire et laisser les choses se faire.  Elle la reposa et resta à côté du lit à attendre la suite de sa punition, tête basse. Il la contempla, uniquement vêtue de sa petite tunique, et la trouva magnifique dans sa timidité. Il hésita un instant à aller l’embrasser mais reprit ses esprits.

– “Oui Camille, une couche! C’est la punition réservée aux petites demoiselles qui se comportent comme des enfants et qui se font dessus! Mais pour te passer l’envie de recommencer, t’apprendre à prendre tes précautions et grandir un peu, tu vas d’abord recevoir une bonne correction! Va t’installer!”

girl stap on bed, fille fessée sur le lit avec strap

 

Elle grimpa sur le lit sans dire un mot en évitant de croiser le regard de Nicolas, si elle était prête à recevoir cette infamante protection elle ne l’était pas encore pour l’avouer et était encore terriblement confuse par la situation. Elle s’allongea et ferma les yeux, elle sentit la main de son chéri caresser doucement ses fesses puis le cuir épais du tawse se poser en travers de ses fesses et s’abattre dans un grand claquement, dessinant deux rails rouges. Elle laissa échapper un cri et s’agrippa aux draps bien décidée à résister, elle encaissa les coups suivants sans sourciller malgré la douleur qui se faisait de plus en plus forte. Nicolas remarque cette attitude inhabituelle chez son amie et décida de changer de technique afin de briser sa résistance et de l’aider à s’abandonner totalement. Il stoppa sa fouettée, ses fesses étaient déjà d’un beau rouge écarlate avec quelques marques plus foncées aux extrémités. Il retira l’oreiller aidée par Camille qui souleva le bassin, puis la retourna délicatement. Il glissa la main sur son sexe et constata qu’il était légèrement humide. Il lui caressa ensuite doucement le bras, elle agrippa sa main et la serra moyennement, puis elle ouvrit les yeux et regarda Nicolas pour la première fois depuis le début de sa punition. Il lui sourit et lui releva les jambes de sa main disponible. Elle les bloqua de son autre bras et il reprit le tawse qu’il fit glisser sur son derrière meurtri puis fit quelques va-et-vient sur son entrejambe et reprit la correction. Les coups étaient donnés cette fois assez fortement dessinant de belles marques et étaient assez espacés afin qu’elle en prenne pleinement la mesure. La brûlure était de plus en plus vive mais elle se sentait plus sereine et détendue. Ses fesses virant maintenant au cramoisi, il décida qu’il était temps de mettre un terme à la fessée. Il posa le tawse, lâcha la main de Camille, lui saisit les jambes et lui administra une volée de claques en guise de bouquet final. Elle gesticulait dans tous les sens, sentait son sexe devenir de plus en plus humide poussant des petits cris. Il reposa ensuite ses jambes doucement. Une larme coula sur le visage de sa belle, totalement vidée.

Elle regarda Nicolas déplier la couche, elle s’était maintenant fait à l’idée et de toute façon n’avait plus de force pour lutter. Elle plia les genoux, écarta les jambes et profita de cette position pour jauger de la chaleur de ses fesses et sentir sous ses doigts de légères boursouflures.

– “Une bonne correction pour celle qui font exprès de mouiller leur culotte! Mais tu verras quand tu seras langée comme une gamine tu pourras faire pipi à loisir!” dit-il en lui glissant la couche sous ses fesses.

Camille rougit. Il se saisit d’une lingette et lui nettoya méticuleusement le sexe et son petit trou. Elle en avait l’habitude mais ça la troublait toujours autant. Il se saisit du tube de crème et tartina ses fesses avec, la consistance était plus épaisse qu’à l’accoutumée mais apaisait grandement le feu de ses fesses. Il déposa une noisette sur son pubis lisse et l’étala sur toute son entrejambe avec une infinie douceur. Curieuse, elle releva la tête et constata que son bas ventre était recouvert d’une fine pellicule blanche de pommade. Elle poussa un soupir mélange de gêne et d’amusement. Son massage fini, il ajusta la protection et y enferma la féminité de son amie.

 

– “Une vraie petite pisseuse, les fesses écarlates et langée comme une gamine!” dit-il en rabattant le plastique dépassant sur son ventre vers l’intérieur de la couche.

– “Mais…” répondit-elle timidement

– “Je vais préparer le repas, rejoins-moi!” dit-il en déposant un baiser sur le front de Camille qui était désormais assise sur le lit. Elle apprivoisa sa nouvelle tenue caressant le plastique et constatant que la chaleur fessière était plus importante que d’habitude, ce qui n’était pas pour lui déplaire… Elle se leva et s’arrêta devant le miroir, elle qui craignait d’être ridicule se trouva plutôt jolie avec sa couche et son maillot blancs, elle se tourna et regarda les quelques marques rouges qui débordaient de la protection. Elle sourit mais ne put s’empêcher de penser : “mais tu es complétement folle ma fille!”

Elle rejoint Nicolas et ils dinèrent dans un silence apaisé. Ils se rendirent ensuite au salon pour regarder un film. Il arrêta son amie et lui passa la main sur l’entrejambe.

– “C’est bien tu es une petite fille propre!”

Cette remarque la troubla profondément d’autant plus qu’elle commençait à avoir envie faire pipi. Elle se tortillait sur le canapé et se levait sans cesse.

– “S’il te plait?” lui demanda-t-elle avec un regard implorateur

– “Tu as ce qu’il te faut sur toi, Camille! Tu te comportes comme une gamine tu es traitée comme une gamine, depuis le temps tu devrais le savoir!

Sachant qu’il ne céderait pas, elle se rendit dans la cuisine. Elle sautillait d’un pied sur l’autre et se résolut finalement à s’abandonner. La chaleur envahit progressivement sa protection et se mit à gonfler. Comme avec sa culotte elle trouva ça plutôt agréable, mais envahie par la honte et les émotions de la journée elle se mit à pleurer de manière incontrôlée, comme une enfant. Nicolas compris tout de suite, se leva et la serra dans ses bras en lui frictionnant le dos et tapotant sa couche pour l’apaiser. Une fois ses esprits retrouvés, il lui prit la main et l’emmena vers la salle de bain. Il lui retira son débardeur et sa couche.

– “C’est fini Camille, c’est tout! Tu as été courageuse!”

Elle lui sourit amoureusement et grimpa dans la baignoire non sans avoir regardé ses fesses au préalable. Elles étaient encore bien marquées et elle en aurait pour quelques jours. Il la lava tendrement,  la sécha. Il la plia ensuite sous son bras, lui donna une petite claque et massa longuement son derrière meurtri et l’emmena dans la chambre.

– “Dis, où tu caches tes couches?” demanda-t-elle d’une petite voix.

– “Au cas où tu aurais une promenade en forêt à faire?” dit-il en rigolant et sortant un paquet de couche caché dans un sac en papier.

Camille devint écarlate et regarda ses pieds. Il comprit que l’idée lui avait traversé la tête. Elle sortit un change du paquet, l’observa et le garda en main. Il la prit par le bras et elle s’installa là où elle était quelques heures plutôt. Il lui caressa du bout des doigts tout le corps insistant sur sa poitrine et son sexe puis glissa la couche sous ses fesses. Elle ressentait toujours une certaine honte à être traitée ainsi mais ce n’était plus la honte handicapante du milieu d’après-midi, une honte baignée d’apaisement et d’envie. Il la talqua et ferma la couche, il lui mit ensuite un pyjama-short et la borda. Camille, épuisée, s’endormit presque instantanément.


 

Il passa ensuite le reste du weekend à s’occuper de sa belle comme d’une petite fille. Elle oublia son ennui, ses tensions et ils purent finalement partirent en vacances une semaine dans la maison de parents de Camille. Elle glissa dans la valise deux couches.

– “Au cas où” dit-elle en rigolant.

Il rajouta un martinet.

– “Oui au cas où!”

– “Heureusement qu’il n’y a pas de douane pour la Normandie!”

 


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