VIII. La fête du bureau


Camille et Nicolas devaient ce midi se rendre à la fête annuelle de l’entreprise de Nicolas, un brunch qui réunissait les employés et leur famille. Camille n’aimait pas trop ce genre d’événements où elle s’ennuyait souvent trouvant la conversation de ces gens assez superficielle et inintéressante. Après avoir fait faux bond à quelques reprises, elle accompagnait ce jour son chéri.

  - "Tu vas voir je suis sûr que tu vas passer un bon moment !"

  - "Mouais"grommela Camille.

  - "Montre un peu plus d’entrain, tu ne vas pas bouder, je ne t’emmène pas à la potence quand même !"

Nicolas mit une petite claque sur les fesses de Camille qui lui tira la langue et bouda encore un peu plus. Arrivés devant l’entreprise, Camille se parât de son plus beau sourire de façade, ce qui fit également sourire Nicolas. Il lui ouvrit la porte.

  - "Après-vous, Mademoiselle la boudeuse." dit-il en faisant une sorte de révérence. disgracieuse.

Camille pouffa et tous deux entrèrent. Ils saluèrent le patron qui accueillait les convives. Si Camille n’appréciait en général pas trop les gens, elle aimait néanmoins bien cet homme qui dégageait un charisme et une bienveillance comme les patrons paternalistes des anciennes entreprises. Il avait toujours un mot pour chacun et savait se montrer arrangeant en fonction des circonstances tant que le travail était bien fait. Ils échangèrent quelques mots, ce qui dérida quelque peu Camille. Ils prirent ensuite un cocktail et saluèrent quelques collègues. Nicolas commença à discuter travail avec quelques-uns, tandis que leurs épouses parlaient de l’école du petit dernier sans s’intéresser à Camille. Au bout de plusieurs longues minutes, elle annonça :

  - "Je vais voir ce qu’il y a de bon au buffet."

  - "Excellente idée, vous nous direz ce qu’il y a!"dit l’un des collègues de Nicolas d'un ton enjoué.

Elle se dirigea vers la table, prit quelques toasts puis elle aperçut une autre table un peu à l’écart avec des bonbons, des mini burgers, des mini hot-dogs, des chips de légumes colorées…

  - "Huuuuuum" se dit-elle.

Elle s’orienta discrètement vers la table en faisant mine de répondre à un appel ; elle mangea quelques hot-dogs puis elle entra dans une pièce adjacente remplie d’enfants… Nicolas s’inquiétant de ne pas revoir Camille s’excusa auprès de ses collègues et partit à sa recherche. Il interrogea quelques personnes et c’est finalement son patron qui lui indiqua qu’elle s’occupait des enfants! Il alla voir la pièce et trouva Camille radieuse en train d’organiser un jeu. Il sourit et repartit vers la fête. Deux heures plus tard, il revint dans la pièce.

  - "Bonjour, je viens chercher la petite Camille !"dit-il d’un air jovial.

  - "Ah naaaan pas Camille" s’exclama une enfant.

  - "Si si, je la cherche depuis un moment! Je dois la ramener à la maison et je crois que nous aurons une petite explication tous les deux!" répondit-il à la fillette.

Assise par terre, Camille regarda sa montre et rougit, se leva et pour se donner une contenance lança :

  - "A la prochaine fois les enfants !"

Nicolas lui prit la main et ils partirent de la fête. En chemin Camille entendit un message son téléphone, elle tenta de dégager sa main pour regarder.

  - "Non non les petites demoiselles qui s’échappent, elles donnent la main sur le chemin !"

Camille à la fois honteuse et troublée rougit et regarda ses pieds oubliant son message. Ils arrivèrent à l’appartement et Nicolas lui lâcha la main. Il la regarda et lui passa la main dans les cheveux…

  - "Je pense que nous allons avoir une petite explication tous les deux, je t’ai cherchée partout, je me suis inquiété puis tu viens avec moi et tu pars jouer! Tu t’es vraiment comportée comme une gamine et tu as quel âge tu me le rappelles, regardes tu as du feutre sur les mains en plus ! Je vais encore devoir te donner une fessée Camille ! Quand vas-tu grandir un peu ? J’espère que tu as honte ! Allez viens dans la salle de bain te laver les mains et après je m’occuperais de tes fesses vu qu’il n’y a que ça qui te fasse réfléchir visiblement !"

Camille consciente qu’elle avait un peu abusé regarda ses ballerines comme si elles étaient un refuge et se mit à bredouiller sur un ton enfantin :

  - "Mais je n’ai pas fait attention à l’heure et je n’étais pas loin…"

  - "Oui tu n’as pas fait attention mais je suis sûr qu’avec les fesses bien rouges tu seras plus attentive… au moins quelques instants! Et surtout tu aurais pu me prévenir, c'est surtout ça que je te reproche, Camille! La communication!" dit-il en attrapant sa main et l’entraînant vers la salle de bain.

  - "Attends, je dois faire pipi..." dit-elle d'une petite voix.

  - "Vas-y, je patiente" dit-il en s’appuyant sur le lavabo.

  - "Tu vas rester là ?" dit-elle d’une voix gênée quasi inaudible.

  - "Tu viens aux toilettes presque tous les matins quand je me lave je te rappelle… Cesse un peu de faire l’enfant !"

Il la courba sur son bras et lui mit une dizaine de claques bien sonores, puis il lui déboutonna son jean, le fit glisser jusqu’à ses chevilles et fit de même avec sa petite culotte. La petite mise en scène et le sermon avaient visiblement fait de l’effet sur Camille. Il passa ses doigts sur son sexe trempé…

  - "C’est peut-être ça que tu ne voulais pas montrer !" dit-il en lui montrant ses doigts.

Camille devint écarlate et baissa les yeux, mais son trouble grandissait visiblement… Elle s’assit rapidement et fit ce qu’elle avait à faire en essayant de se cacher derrière ses cheveux ce qui fit sourire Nicolas.

  - "Bon, tu as fini ?" dit-il lui dégageant les cheveux du visage.

  - "Oui…" répondit-elle en baissant les yeux.

Il saisit une lingette et lui essuya délicatement son petit abricot, puis il l’aida à se relever et lui lava les mains tout en lavant les siennes. Camille était repartie sur son petit nuage, à la fois très gênée d’être traitée comme si elle avait 4 ans mais aussi incroyablement bien de se sentir aimée et protégée ainsi…

  - "Je peux remonter mon pantalon ?" demanda-t-elle.

  - "Ça ne sera pas nécessaire, nous avons une petite explication à avoir je te rappelle !"

Il la prit de nouveau par la main et la conduisit dans la chambre le pantalon aux chevilles comme une gamine. Il s’assit sur le lit tout en tenant la main de Camille, ce qui la fit atterrir directement en travers de ses genoux. Il lâcha sa main, lui caressa la nuque, Camille lui jeta un regard amoureux. Il posa sa main et tapota les fesses de sa chérie puis commença son ballet par quelques claques assez douces afin de faire monter légèrement la température.  Mais comme il connaissait sa Camille par cœur il avait décidé de lui donner une vraie fessée de sale gosse, la conclusion idéale de ce petit jeu. Le rythme s’accéléra, les claques se firent plus sèches couvrant la totalité du derrière de la pauvre Camille. Une série plus appuyée à la jonction des cuisses la fit gémir, elle commençait à se trémousser sur les genoux de Nicolas mais entravée par son jean elle n’avait pas beaucoup de liberté de mouvement. Elle tenta de protéger ses fesses avec sa main mais Nicolas la saisit.



  - "Je te l’ai déjà dit, Camille ! Quand, à 28 ans, on se prend encore des fessées comme une gamine de huit ans, on a au moins l’élégance de les recevoir comme une grande ! Lève-toi !"

Camille mit en œuvre toute sa souplesse pour sortir avec dignité de ses genoux. Elle se tenait face à Nicolas, le derrière brûlant… Ne sachant que faire de ses mains elle les mit machinalement devant son sexe ruisselant…

  - "On n’en a pas encore totalement terminé jeune fille !"

Il plaça trois gros oreillers sur le rebord du lit, saisit Camille par l’épaule et la bascula sur la pile. Il s’agenouilla aux pieds de sa belle et lui ôta ses ballerines et son jean, laissant sa culotte à ses pieds.

  - "Jolie vue d’ici, le tableau manque juste un peu de couleur je trouve !"

  - "Tu essayes de reproduire The Scarlett Sunset" dit-elle en rigolant.

  - "Mademoiselle trouve le moyen de plaisanter dans cette position au lieu d’être contrite et repentante… Tu veux que je recommence la fessée depuis le départ, c’est ça ?"

  - "Non non non" répondit-elle d’une petite voix.

Elle entendit alors un son qui lui était familier, le son d’une ceinture qui se détachait et glissait dans les passants. Elle en eut la confirmation quand Nicolas la fit claquer sur elle-même. Camille ferma les yeux en attendant le premier coup de cet instrument qu’elle redoutait mais qui lui procurait à chaque fois de vives émotions. Un premier coup vint s’abattre sur ses fesses ravivant la douleur de la précédente fessée. Elle laissa échapper un cri. Il appliquait la correction lentement et avec méthode afin qu’elle en ressente chaque cinglée. Camille commença à danser sur place, sa culotte avait quitté ses pieds et ses plaintes et gémissements étaient de plus en plus rapprochés. Il s’approcha d’elle, s’assit, glissa sa main sous son bassin, déposa la ceinture sur le bas de ses reins et se mit à caresser tendrement ses fesses du bout des doigts pour en jauger la chaleur. Il resserra ensuite son étreinte. Camille frissonna sachant que c'étaient les prémices d'une fin de correction cuisante. Même si elle se savait en parfaite sécurité elle avait toujours cette petite appréhension mêlée à son désir... Surtout que ses fesses lui piquaient déjà bien. Il leva la main, Camille ferma les yeux et serra les dents. Nicolas lui appliqua une forte série de claques , rapides, bien centrées. Elle se mit à gesticuler dans tous les sens, la ceinture était désormais sur le sol, elle sentait les larmes lui monter aux yeux, elle tenta de résister mais se mit à pleurer de manière incontrôlée totalement relâchée et apaisée... Nicolas cessa la correction, lui passa la main dans les cheveux, la serra contre son torse tout en lui massant la nuque. Elle resta, de longues minutes, ainsi blottie, le temps de retrouver ses esprits. Ses larmes séchées, elle lui sourit et lui déposa un bisou enfantin sur la joue.

  - "Je vais réparer tes petites fesses, installe-toi!" dit-il en lui déposant un baiser sur le front.



Camille se déshabilla et jeta un œil sur ses fesses qui étaient écarlates, elle posa ses mains dessus pour en ressentir la chaleur.

  - "La chaleur convient-elle à Mademoiselle ?"

  - "Mais heu" répondit Camille qui ne l’avait pas vu revenir !

Elle s’installa sur le lit et Nicolas lui appliqua un baume apaisant.

  - "Tu ne m’avais pas réellement perdu hein ?" demanda Camille qui connaissait la réponse mais avait besoin d’être rassurée.

  - "Non, je t’avais vu mais ça complétait à merveille le motif de ta fessée !"

  - "T’avais tout prévu, vilain ! Mais je crois que vais revenir l’année prochaine" dit-elle en lui faisant un clin d’œil.

Nicolas rigola puis vu l’heure tardive décida de mettre Camille en pyjama. Il lui mit un T-shirt et lui leva les jambes pour lui mettre une culotte et un bas de jogging léger. Il lui rappela avec un grand sourire qu'elle avait reçu un message. C’était son patron qui la remerciait pour cette excellente gestion des enfants !



Commentaires