XVI. Le martinet
- "Allez Camille, dépêche-toi! On doit aller faire une course pour toi
et je te rappelle que nous avons aussi un petit compte à régler tous
les deux!" Dit Nicolas en agitant la main.
- "Je suis prête." répondit Camille en enfilant ses ballerines.
Elle
était dans ses petits souliers, elle avait dépassé les bornes cette
semaine et aujourd'hui elle allait en payer le prix. Il lui avait promis
une punition particulièrement honteuse, à la hauteur de son
comportement, et l'heure avait sonnée. En cette fin de samedi
après-midi, elle saisit la main de Nicolas avec une pointe d'excitation
et d'appréhension et tous deux s'en allèrent. Après une vingtaine de
minutes de route, ils arrivèrent dans une zone commerciale et se
garèrent devant l'une de ces enseignes où l'on trouve un peu de tout à
bas coût. Ils se dirigèrent vers le magasin. Camille sourit, elle allait
parfois dans ce genre de magasin avec sa grand-mère qui lui donnait un
petit billet pour acheter ce qu'elle souhaitait.
- "C'est ça ma punition? On va acheter des bêtises?"
- "Non, Camille. On va, enfin tu vas, t'acheter un martinet!" dit-il en élevant un peu la voix.
Camille
rougit, légèrement honteuse que quelqu'un ait pu entendre. Elle se
remémora comme si c'était hier cette scène qu'elle avait vécue enfant,
sa première rencontre avec le martinet. Au rayon "animaux" où elle
achetait des friandises pour Toby, le chien de sa grand-mère. Une dame,
l'air assez sévère, avec sa fille qui devait avoir une dizaine d'années,
en achetait un. Elle se souvint aussi de la phrase que la maman avait
prononcé "attention tes fesses ma fille, tu vas filer droit!" et du
regard honteux de la gamine… Tout comme le sien en ce moment… La main de
son chéri attrapa la sienne et la sortit de ses songes. Ils
s'orientèrent directement vers "l'animalerie". Elle marchait légèrement
en retrait, tête basse. Ils arrivèrent au rayon, il saisit l'un des
martinets et le donna à sa belle. Camille regarda l'instrument en
rougissant, puis regarda son chéri avec son air "mais pourquoi tu me fais
ça". Nicolas lui sourit devinant que la situation ne la laissait pas
indifférente et ils se dirigèrent vers la caisse.
- "La jeune fille pas sage va maintenant payer son martinet!" dit-il en le déposant sur le tapis.
Camille
n'osa pas croiser le regard de la caissière, paya rapidement et prit
son chéri par le bras pour sortir le plus rapidement possible du
magasin!
- "N'oubliez pas votre article!" cria la caissière.
Nicolas le récupéra et retrouva Camille dans la voiture.
- "Vilain!" dit-elle en lui donnant un petit coup de martinet!
- "En plus ça m'a donné chaud!"
Il excisa un large sourire, satisfait.
- "Tu as chaud? En rentrant tu iras prendre une douche pour te
rafraîchir et tu mettras ton pyjama puis tu m'attendras dans la chambre
avec ton nouveau martinet. Profite du trajet pour méditer sur ton
comportement et ce qui va t'arriver."
Il lui passa la main dans
les cheveux et la regarda. Puis il mit le concerto n°3 de Rachmaninov
qu'elle appréciait particulièrement et ils rentrèrent à Paris.
- "Allez hop, à la douche jeune fille" dit-il en lui donnant une tape sur les fesses!
Camille
lui tira la langue et se dirigea vers la salle de bain. Elle s'arrêta
devant le miroir, ôta ses ballerines et s'adonna à son petit rituel
pré-fessée. Elle retira son jean et sa culotte et contempla ses fesses
et se mit à rêvasser.
- " Camille, j'ai dit à la douche! Dépêche-toi sinon je viens m'en occuper!"
Camille
hésita un instant puis ramassa ses affaires et se dirigea vers la salle
de bain, elle prit rapidement sa douche. Elle mit son petit pyjama en
vichy rose et partit s'asseoir sur le lit.
- " Mais quel
vilain ! Si on avait croisé quelqu'un qu'on connait!" cette pensée la
fit rougir de nouveau et son esprit se mit à vagabonder de nouveau. Elle
se retrouvait comme cette gamine punie qui avait longtemps hanté son
imaginaire. Bien sûr, elle y avait déjà goûté à maintes reprises avec
Nicolas mais celui qu'elle tenait entre les mains avait un goût
différent. Il entra dans la chambre, s'assit à côté d'elle et lui prit
la main.
- " Je suppose que tu sais ce qu'il va t'arriver maintenant, Camille?"
- " Je vais avoir une fessée" dit-elle d'une petite voix.
- " Tu peux m'expliquer pourquoi Camille ?" dit-il en lui relevant le menton et la regardant dans ses grands yeux bleus.
Camille resta muette.
Il pose sa main sur son épaule comme pour la rassurer.
- " J'ai été insupportable cette semaine et j'ai été désagréable avec toi…" dit-elle d'une petite voix hésitante.
- " Oui Camille, insupportable et désagréable mais tu vas surtout
être punie pour ne pas avoir dit pourquoi! Je t'ai déjà dit si tu as un
problème qui te chagrine tu m'en parles, sinon à quoi je sers moi! Je
t'ai pourtant tendu des perches cette semaine! Tu sais que tu peux me
parler non ?"
- " Oui mais c'est compliqué…"
- " Lève-toi, je crois que ça ira mieux après une bonne fessée!"
Elle
obéit presque soulagée et vint s'installer en travers des genoux de son
chéri. Il posa sa main sur fesses, les caressa tendrement puis il se
mit lentement mais fermement à les claquer afin qu'elle s'imprègne bien
de chaque coup, après quelques minutes de ce traitement il baissa d'un
coup sec son pantalon de pyjama et la fessée reprit. Il accéléra
progressivement le rythme, Camille commençait à gigoter, son pyjama
rejoignit le sol. Il saisit sa main mais elle n'était pas décidée à
craquer. Il claquait maintenant ses fesses à toutes volée mais Camille
ne cédait pas, serrant les lèvres elle voulait se mettre à l'épreuve.
Son derrière tirait maintenant vers l'écarlate. Il cessa la correction
et passa sa main sur sa nuque qui était pleine de sueur. Il aida sa
belle à se relever et lui dégagea les cheveux.
- " Pour finir ta punition, nous allons nous servir de ton nouveau martinet! Je te laisse choisir ta position."
Elle
le regarda en lui souriant, reconnaissante. Elle choisit de
s'agenouiller au pied du lit et se courba sur celui-ci après avoir
retiré son haut. Il lui caressa le dos.
- " Tu es prête ?"
Elle
hocha la tête en guise de réponse et la fouettée commença. Le fin cuir
du martinet de bazar n'était pas bien cinglant mais Nicolas mettait du
cœur à l'ouvrage sur les chaires déjà malmenées de Camille et les
émotions de la journée plus celles de la semaine la firent bientôt
sangloter. Il cessa la correction et s'assit sur le lit. Elle mit son
visage sur ses genoux et pleura doucement. Nicolas lui caressa
longuement le visage et les cheveux pour l'apaiser.
- " C'est tout Camille, c'est tout."
Un
fois qu'elle fut un peu calmée, ils revinrent sur son problème et
discutèrent longuement. Il l'aida à se relever et la conduisit devant le
miroir où elle put s'adonner à son pêché mignon, elle contempla ses
fesses en souriant.
- " Il est vraiment nul ce martinet!" s'écria-t-elle!
Nicolas éclata de rire et l'embrassa.
- " Va te rafraîchir ma sale gosse préférée, je prépare à manger! Je
te ferai un petit massage apaisant ce soir si tu es sage!"
- " Je suis tooujours sage!" répondit-elle en essayant de cacher son derrière…
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