XV. Les vacances, la chambre d'enfance

 
Récit inspiré par la réponse d’une membre du site deculottees au petit questionnaire Dis moi ce que tu aimes, je te dirai qui tu es.

Ils arrivèrent en début de soirée en Touraine chez les parents de Camille. Au bout d'une allée boisée, se dressait une belle longère du XVIIIème siècle en pierre de tuffeau, à laquelle avait été annexée une construction plus moderne dans la continuité du style. Camille y avait vécu avec ses parents et sa sœur jusqu'à ses 13 ans avant de déménager en région parisienne, mais il avait décidé à l'unanimité de garder ce havre de paix, héritage de famille. Ils y revenaient parfois le weekend et une bonne partie des vacances. Les parents de Camille avaient décidé d'y retourner pour leur retraite il y a 4 ans. Nicolas était déjà venu plusieurs fois dans cette maison lors d'anniversaires ou fêtes mais c'était la première fois qu'il s'y retrouvait en comité restreint et qu'il allait pouvoir passer du temps dans l'univers de sa chérie.

Ils saluèrent ses parents et Camille les laissa pour aller s'adonner à son petit rituel, l'inspection de sa chambre. Située au bout du couloir, faisant toute la largeur de la maison, elle n'avait pas beaucoup changé depuis ses 13 ans. Une grande pièce au parquet chêne clair, en entrant sur la droite un placard à portes en lamelles gris clair séparait la pièce en deux espaces : une sorte d'alcôve aux couleurs parme derrière le placard où elle avait disposé son bureau face au mur pour être sûre de ne pas être distraite ainsi qu'une petite barre de danse avec un grand miroir sur le mur opposé et de l'autre côté l'espace chambre à proprement parler. Au milieu de la pièce trônait son lit une place, d'où elle pouvait regarder le jardin depuis une grande fenêtre sous laquelle se trouvait un meuble de style danois avec une vieille platine Band & Olufsen qu'elle avait sauvée de la poubelle. Sur la commode face à son lit était placée une petite télé reliée à un Wii ainsi que quelques photos de famille et de ses copines. Enfin deux petites tables de chevet remplies de livres ainsi qu'un gros pouf avec quelques peluches dessus venaient compléter son mobilier.

Une fois sa ronde effectuée, elle les rejoignit sa famille au salon.

  - "Alors ma chérie, tout va bien dans ta chambre, rien n'a bougé? Tes ours sont contents de te revoir?" dit son père en rigolant.

  - "Camille et sa chambre, une longue histoire d'amour!" renchérit sa mère.

Camille leur tira la langue en guise de réponse.

  - "Les rares fois où elle n'était pas pressée d'y aller, c'est quand nous devions avoir une petite explication mais ce n'est pas souvent arrivé." Rajouta sa mère avec un geste équivoque de la main.

Camille baissa les yeux et rougit. Son père voyant sa gêne changea de sujet et la soirée se poursuivit joyeusement et tous partirent se coucher vers 23h. Camille attendit que Nicolas s'endorme pour se faufiler hors du lit de la chambre d'ami et regagner la sienne. Le lendemain matin, Nicolas se réveilla vers 9h et eut la surprise de trouver le lit vide.

  - "Ah ben, c'est bien la première fois qu'elle se lève avant moi!" dit-il en sortant du lit.

Il se dirigea vers la cuisine pensant trouver sa belle mais aucune trace d'elle. Les parents de Camille s'étant absentés pour une partie de la journée, il chercha un peu mal à l'aise le café et s'en servit une tasse qu'il alla boire dans le jardin. Il remarqua les volets fermés dans la chambre du bout et sourit. Son petit déjeuner terminé, il se dirigea vers la chambre et passa sa tête par la porte entrouverte. Il y découvrit Camille endormie un ours dans les bras et la Wii encore allumée. Il resta quelques instants à la regarder dormir puis partit se préparer. Il s'assit ensuite dans le canapé et alluma la télé. Vers 11h Camille se réveilla, toute heureuse d'être dans sa chambre. Elle posa son ours et se rendit tout doucement dans le salon.

  - "Devine qui est-ce?" dit-elle en posant ses mains sur les yeux de Nicolas.

  - "Une sale gosse!" dit-il en lui retirant sa main.

  - "Une sale gosse?" renchérit-elle, se plaçant face à lui l'air un peu bougon.

  - "Oui, une sale gosse! Mademoiselle me laisse sans rien dire, je me demandais où tu étais moi ce matin! En plus j'ai eu du mal à trouver le café! Et tu te lèves encore à pas d'heure! C'était bien j'espère ta partie de Mario? Parce que moi je ne savais pas trop quoi faire en attendant que tu daignes te réveiller! Donc oui, tu es une sale gosse Camille! Je crois même que nous allons avoir une petite explication, le même genre d'explication dont parlait ta mère hier!" dit-il en agitant la main.

Camille, visiblement troublée, rougit et baissa les yeux.

  - "Oui mais…" dit-elle d'une toute petite voix.

  - "Il n'y a pas de oui mais qui tienne Camille" dit-il en lui relevant le menton.

 - "Tu as 30 ans et tu agis comme si tu en avais 10, tu vas donc recevoir une fessée comme quand tu avais 10 ans! Tu aurais dû me dire que tu voulais dormir dans ta chambre, tu crois que j'aurais refusé alors que je connais ton attachement? Tu ne me fais pas confiance?"

Une larme coula sur sa joue, Nicolas se leva, l’essuya et la prit par la main.

  - "Allez viens, je vais te donner ton petit déjeuner puis tu iras faire ton lit et tu m'attendras pour notre petite explication."

Elle s'assit un peu chamboulée par la situation. Elle le fut encore plus quand il lui apporta 2 tartines à la confiture d'abricot, un bol de Nesquik et un yaourt à la vanille de la ferme. Le petit déjeuner favori de son enfance et il s'en était souvenu. Son repas terminé, elle le remercia et tenta un regard à mi-chemin entre le chien battu et le numéro de charme.

  - "Ce n'est pas la peine de me regarder comme ça Camille, va plutôt faire ton lit." dit-il en rangeant la vaisselle.

  - "Oui…" dit-elle d'une petite voix en quittant la pièce.

Elle regagna sa chambre, fit le lit et s'assit dessus avec son Ours. A cet instant une multitude de pensées bouillonnaient en elle, des souvenirs, une légère crainte, une pointe d'excitation, était-il en colère pour de vrai? Non sinon il ne m'aurait pas fait ce petit déj… Le fil de sa réflexion fût soudainement interrompu par Nicolas qui vint s'asseoir à côté d'elle.

  - "Tu sais pourquoi je suis là, Camille?"

  - "Je vais recevoir une fessée…" dit-elle tout bas en serrant la peluche.

  - "Tu peux me dire pourquoi?"

  - "Parce que je suis parti sans te dire…"

  - "Oui, sans dire, Camille! Même si tu as fait beaucoup de progrès tu ne dis parfois pas les choses, ce n'est pas la première fois et ça t'as déjà causé des ennuis par le passé. Alors j'espère que cette fessée va augmenter d'un cran le niveau confiance, en toi et en les autres." dit-il en lui passant la main dans les cheveux.

Camille répondit d'un signe de tête.

  - "Viens par ici." Dit-il en lui indiquant ses genoux.

Dessin d'une jeune femme reçevant une fessée déculottée paternelle sur les genoux à la main au bout de son lit (bare bootom otk spanking on bed)



Elle vint s'installer et se retrouva dans exactement la même position, au même endroit et pour un motif quasi similaire qu'il y a une vingtaine d'années… Ce qui la troubla au plus haut point. Elle sentit la culotte de son pyjama se baisser, elle hésita entre saisir son ours ou la main de son chéri. Elle opta pour la seconde solution. La fessée commença assez doucement pour réchauffer ses fesses mais rapidement le rythme s'accéléra, l'intensité des coups aussi. Il frappait avec une régularité de métronome n'épargnant aucune zone de ses pauvres fesses, du haut des fesses au haut des cuisses! Camille prenait une vraie fessée, elle se mit à gigoter sa culotte de pyjama se retrouva rapidement au sol, ses fesses commençaient vraiment à lui piquer surtout qu'elle avait déjà reçu une correction la veille. A la fois submergée par l'émotion, la situation et la douleur, elle se mit à pleurer de manière incontrôlée comme une enfant. Nicolas continua quelques instants la fessée en diminuant l'intensité jusqu'à ce que la main serrée de Camille dans le sienne lui indique qu'elle en avait eu assez. Il l'aida à se relever, l'assis sur ses genoux et la serra fort contre sa poitrine. Elle continua à pleurer doucement.

   - "Allez c'est fini" dit-il sur un ton rassurant en lui caressant les cheveux.

Quand elle fut apaisée elle se leva et l'emmena vers son grand miroir. Elle contempla son derrière écarlate en tenant la main de son chéri et lui déposa un bisou sur la joue.

  - "Merci!" dit-elle simplement.

Il l'embrassa langoureusement en guise de réponse.

  - "Je vais me préparer, il ne faudrait pas qu'on me trouve comme ça!" dit-elle en rigolant

   - "Hahaha oui ça ferait mauvais genre!"



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